[Blog] BRM 200 et 300 CCK - dimanche 23 avril et 07 mai 2023
Pour la seconde année consécutive je me suis rendu au club house du CCK.
Une fois le 23 avril pour le BRM 200 et une fois le 07 mai pour le BRM 300.
Crédit photo pour l'intégralité des images illustrant l'article : @Jennifer Nguyen sauf une, je vous laisse le soin de deviner laquelle ! (indice : c'est facile ).
BRM 200 :
Après une courte nuit l'estomac ballonné à l’hôtel B&B à cause du repas Burger King de la veille au soir je me rend au clubhouse du CCK pour me forcer à avaler un petit déjeuner.
C’est toujours un plaisir de voir Pascal, Vanessa, les bénévoles et autres participants. Jennifer est là également dans son rôle de photographe attitrée.
Je mange tant bien que mal un morceau avec Marion qui prendra dans quelques semaines le départ de la Hamster.
Après l’habituel briefing place au départ qui se fera en trois vagues ( nous sommes presque 100 participants ), d’abord les femmes et leurs éventuels accompagnateurs, puis ceux qui se sentent moyennement fort (je vais partie de ce groupe) et en dernier les plus costaud.
Le peloton partira à bon rythme mais de manière régulière sur une route mouillée par la pluie qui est tombée dans la nuit. Je discute avec certains participants dont Rémy habitué des BRM des RDS qui à déjà fait un BRM 300 la veille à Belfort !
Nous ne rattrapons le peloton des filles qu’au premier contrôle au niveau du kilomètre 32. Pause pipi pour moi. Je repart plus ou moins isolé faisant saute-mouton d’un petit groupe à l’autre.
Le mauvais moment de la journée arrivera moins de 20 km plus tard : chute devant moi sur une piste cyclable étroite, deux participants au sol, je reste un peu me délestant de ma couverture de survie pour couvrir le plus mal en point des deux. Une fois sûr que les secours sont en route je repart en compagnie de Marion.
J’apprendrais à l’arrivée que les deux souffrent de fracture : un doigt cassé pour l’une, et un fémur pour l’autre ; s’ils me lisent : un bon rétablissement à eux !
Au km 60 environ nous abordons les premières difficultés de la journée, la première vraie bosse se monte en douceur et Jennifer nous attends en haut pour nous tirer le portrait.
A partir de ce moment-là plus vraiment de plat, le contrôle suivant est à l'étang de Lucelle nous enchainons avec la Malcôte déjà grimpée l’an passé et qui porte toujours aussi bien son nom puis je redescend prudemment vers Saint Ursanne, village vraiment mignon.
La montée suivante du col de la croix est inédite pour moi, pas facile mais j’apprends plus tard que visiblement Pascal nous à épargné l’option la plus difficile, car plus courte et plus raide. Au sommet nous revoyons Jennifer, j’en profite pour faire une petite pause et manger une de mes salades en boite au soleil.
La passage de ce col annonce la fin de la partie difficile du parcours, ne reste plus qu’à rentrer et remonter vers le nord maintenant. Quelques kilomètres après la descente je me joins à un groupe de trois participants dont un sur un Canyon pas avare dans l’effort, je reste derrière sans trop prendre de relais histoire d’avaler les bornes sans forcer. Je laisse partir le groupe un peu avant le dernier contrôle à Soppe-le-Haut où habitait mon amis Christian Mazeau avant d’aller se cacher dans la vallée de Masevau. Cela me permet de m’alimenter à nouveau et d’enlever quelques vêtements car je suis un peu en surchauffe.
A moins de 10 km de l’arrivée je suis rattrapé par un petit groupe qui comprends Marion, elle est encore bien en forme, je me cache à nouveau à l’arrière car je ne suis plus en capacité de prendre des relais à plus de 35 km/h.
Arrivée dans la joie au CCK pour déguster un bon repas ! Mention spéciale au gratin dauphinois : j’adore ça ! La météo était meilleure que prévue. Thierry Holl autre membre des RDS également au départ arrivera moins de 30 minutes derrière moi, frais comme un gardon .
BRM 300 :
Retour une nouvelle fois à Mulhouse.
La veille du départ je rends visite à mes amis Elodie et Mathieu et visite avec eux une partie de la ville en promenade pédestre , cela m’évite de trop stresser en pensant à la journée qui m’attends le lendemain.
Fin d’après-midi direction Kingersheim pour poser mes affaires à l’hôtel et trouver un endroit où diner. Au final je me pose dans un restaurant asiatique avec formule service à volonté : pas l’idée la plus géniale du siècle. A la fin du repas je suis plein comme un tonneau : résultat je passe une nuit affreuse en bien trop courte avant de me lever et de me diriger vers le clubhouse du CCK pour affronter ce parcours que je redoute pas mal.
Petit déjeuner qui ne passe pas super bien en se forçant un peu, heureusement niveau météo ça semble aller, il ne pleut pas. Après un bon briefing de Pascal, je me lance dans l’obscurité avec les autres participants. Direction le nord pour l’enchainement des trois cols Français. Je connais bien le premier car je l’ai grimpé plusieurs fois sur la cyclo sportive « l’Alsacienne » : il s’agit du col de Firstplan.
La quasi intégralité de la montée se fait en solo car j’ai dû m’arrêter au début pour uriner perdant ainsi le peloton. C’est très agréable de rouler aussi tôt le matin, on est presque seul au monde, il ne fait pas trop chaud et la circulation automobile est presque inexistante.
Entre le premier col et le second, le jour commence à se lever, nous filons vers Munster avec un petit groupe. La seconde montée est le Collet du Linge que je connais assez bien : il était au programme de la Hamster Classique 2022, je fais une partie de l’ascension avec Mathieu qui vient de la région Parisienne, il sera sur la Hamster dans quelques semaines. Dans les beaux lacets nous croisons Jennifer qui accomplie sa mission de photographe.
Une belle descente nous attends après le passage devant le cimetière militaire Allemand, lieu de mémoire montrant indirectement l’absurdité de la guerre. Passage par trois épis devant le magasin Canyon.
Dernière montée par la route des 5 châteaux pour aller pointer au Hohlandsbourg , pas très fan de cette côte, peu de panorama et la dernière fois que je l’ai grimpée j’étais vraiment dans le dur (final de la cyclo montagnarde des trois Ballons ). Finalement, cette fois-ci : ça se passe plutôt bien et je revois Jennifer devant le château avec qui je passe un peu de temps en admirant le panorama sur Colmar avant de repartir affronter la longue traversée de la plaine.
La traversée de la plaine d’Alsace direction l’est et la Forêt Noire est interminable : je suis tout seul dans cette partie, ce n’est pas difficile mais c’est long et j’essaie de me laisser aller à la rêverie pour adoucir la monotonie des lignes droites. Pas étonnant que pas mal de Hamsters râles tous les ans à propos de cette partie de transition qui sert à relier les deux massifs Français et Allemands. Dans cette partie je passe la barre des 100 kilomètres, plus que les deux tiers du parcours à avaler !
Je passe le Rhin à Fessenheim au niveau d’un majestueux barrage. Il reste encore pas mal de bornes avant Munstertal là où le début du plus gros col de ce BRM commence. Je m’arrête à un café boulangerie dans le patelin où je retrouve quelques participants attablés donc Eric du VCE qui a eu un soucis de roulements sur sa roue avant, la poisse, il avait déjà eu une casse de dérailleur sur le BRM 200 des RDS en mars.
Sa femme lui ramènera depuis Strasbourg une roue de secours pour finir sereinement l’aventure, j’espère que ce dernier mesure la chance qu’il a et que madame a reçu à minima un bouquet de fleurs.
Après cette petite pause sandwich coca revigorante et remplissage des bidons j’attaque le col du Kreuzweg inconnu au bataillon. La météo change assez rapidement et je grimpe la majorité du col sous les averses accompagné d’Avatar (groupe de musique Suédois ) dans mes écouteurs.
Ce col n’est pas facile et comporte des parties très raide, je la rajoute à ma base de donnée mentale comme pouvant devenir un potentiel point de contrôle d’une future édition de la Hamster Classique.
Au sommet je croise Jennifer pour la dernière fois qui m’immortalise faisant le pitre sans les mains (mauvaise idée qui réussit rarement aux frères Schaeffer ). Le plus gros du dénivelé est fait mais il reste plus d’une centaine de bornes il faut donc rester motivé et concentré.
Le bitume de la descente est parfait mais étant donné que la route est mouillée je ne me fait pas hyper plaisir et je reste beaucoup sur les freins.
Je pensais que le plus dur était passé et que la suite du parcours allait être facile : erreur de ma part ; dans les kilomètres qui suivent la descente je me retrouve à deux reprise dans des tape-cul assez court mais avec des pentes qui devaient approcher les 20% par endroit. Merci les petites surprises épicées du Bridou !
Plus loin je retrouve à une fontaine un groupe de cycliste composé de deux garçons et une fille, je reste avec eux plus de 20 bornes à bonne vitesse, une seconde averse nous tombe dessus, les rythmes ne sont plus identiques, je prends la large.
Passage par des petites routes et des pistes rendues très sales à cause des averses et coulées de boues : fin du vélo immaculé, la transmission croustille un peu : tout ce que j’aime ...
A 70 kilomètres de la fin j’ai mon plus gros coup de mou, les cervicales sont en compote. Je décide donc de m’arrêter pour manger une de mes salade en boite et quelques gâteaux pour me « refaire la cerise » comme dit Nicolas Bilger. Petit coup de fil à Anaïs pour lui donner des nouvelles et me remotiver.
A ce stade heureusement que j’ai la musique dans les oreilles. L’album « Dance, Devil Dance » tourne en boucle me donnant le rythme de la hargne et de la motivation.
A moins de 50 kilomètres de l’arrivée je commence à retomber sur des routes familières car empruntés dans le sens inverse lors d’autres BRM organisés par le CCK.
J’eu droit à une dernière méga averse qui me donna un sérieux coup de fouet en mode douche froide et qui lava une peu le vélo et le bonhomme.
Les heures s’écoulaient, l’arrivée se rapprochait et ma motivation augmentait , je fis de mon mieux sur les 20 derniers kilomètres pour lâcher les chevaux et finir en fanfare.
Au final bien crevé à l’arrivée, un temps identique à mon BRM 300 effectué en avril malgré 1000 mètres de dénivelé en plus : temps gagné en réduisant la fréquence et la durée des pauses. J’ai également fait plus de la moitié du parcours en solo ce qui est assez rare pour moi, mais au final comme il n’y avait pas trop de vent c’était gérable.
Le repas à l’arrivée était excellent comme toujours. Merci à Pascal pour ce beau parcours, à Vanessa et aux bénévoles du club pour l’accueil qui est toujours au top et donne envie de revenir.
Merci également à Jennifer pour les photos.
Niveau membres des Randonneurs de Strasbourg, nous étions 4 au départ en me comptant : Louis Duthoit et Eric Fischer qui ont terminés bien avant moi et Gilles Gonzales qui a malheureusement jeté l’éponge.
Bravo à eux trois pour avoir fait le déplacement et pris le départ de cette randonnée.
Heureusement que la journée du lendemain était férié, le repos n’était pas superflu !
[Blog] BRM 200 - Top départ !
Après 3 ans d'attente, le départ pour notre nouveau BRM 200 km a été donné ce matin à 7h00, au...
[Photos] BRM 200 km - 9 avril 2022
Découvrez les photos du BRM 200 :sur Google Photos en cliquant icisur Facebook en cliquant iciSi...
[Photos] Activités 2021
Découvrez les photos de la sortie sur Google Photos en cliquant ici.Si vous en avez d'autres,...
[Photos] Vélo + Marche - Reinhardsmunster - 20 septembre 2020
Découvrez les photos de la sortie sur Google Photos en cliquant ici.
[Blog] Première sortie pour l'équipe Vélocio
Vendredi Saint : jour d'inauguration pour l'équipe Vélocio des Randonneurs de Strasbourg. Cette...
[Blog] BRM 300 Cyclo club de Kingersheim - Dimanche 01 mai 2022
En ce premier jour du mois de mai 2022, j'ai enfin eu l'occasion de goûter à l'organisation des...