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Louis DUTHOIT
8 mai 2025
[Blog] Le Léman Dément - du 1er au 3 mai 2025

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[Blog] Le Léman Dément - du 1er au 3 mai 2025

Avec Elodie Robert, rédigé par Louis Duthoit

Le Léman Dément est une “super randonnée” organisée par la FFV. La SR (pour les intimes) comporte 600 km et au moins 10 000 mètres de dénivellation positive.

J’en avais entendu parlé par Pascal Bride en 2023 lors de ma tentative de la Via Podensis que j’avais avortée dès le 2nd jour. Le récit de Gilles Esselin sur la Baridur (la SR locale … dans les Vosges) m’avait également inspiré (à retrouver sur sa page).

Pour valider une SR, il faut prendre des photos à une quinzaine de CP répartis sur le parcours et réaliser l’intégralité de la trace en moins de 60 heures (soit 2,5 jours). Cette randonnée est annoncée par la page des “super randonnées” comme “exigeantes”. Elle s’adresse aux cyclistes qui “aiment grimper et qui ont le goût de l’effort".

Fin 2024, alors que le blues de fin de saison apparaît, j’en parle rapidement à mon amie Elodie, formidable grimpeuse et cycliste aussi endurante que chevronnée. Bien évidemment l’idée lui plait. Par contre, il ne lui reste déjà plus que 2, 3 week-end de disponibles. Nous choisissons donc le week-end du 1er mai. Nous savons qu'il s‘agit du début de saison. Au niveau météo, c’est quitte ou double. On peut avoir de très belles journées comme des conditions catastrophiques. Mais bon, nous avons l’habitude de rouler toute l’année, sous toutes les conditions météo, ça devrait le faire. Nous choisissons cependant de découper le parcours en 3 parties avec réservation de airbnb. L’idée de le faire d’une traite nous trottait dans la tête, ce sera peut être pour une prochaine fois.

Jour 0: Strasbourg - Valserhône

Elodie me récupère à Kehl et départ pour Valserhône en voiture. Il fait très chaud pour la saison. J’ai beaucoup d’appréhension liée à cette chaleur précoce. Je n’ai fait aucune sortie longue en tenue courte depuis le début de l’année. J’aime les températures fraiches, des conditions de 5 à 15°C sont pour moi idéales. Le lendemain, sont annoncées des températures de 28°C. Le WE semble idyllique avec quelques pluies le dimanche, mais nous aurons déjà fini.

Le soir, nous préparons nos affaires. J’ai tous les équipements d’hiver. Elodie me dit qu’elle ne prend même pas sa veste de pluie.. Plutôt prévoyant, je garde la veste de pluie, la doudoune, les jambières. Je préfère porter quelques centaines de grammes en plus que de me retrouver en difficultés, et je sais que j’ai froid le soir.

Jour 1 : Valserhône / St Gingolph - 229 km / 4500 D+

Départ vers 7h. On fait la photo au panneau de Valserhône pour marquer le départ de la SR. La route s’élève doucement dans les monts Jura. Premier CP à Mijoux, petite station de ski jurassienne qui semble condamnée avec le réchauffement attendu des massifs.

Nous passons très vite la frontière suisse tant attendue. On veut rouler sur du bon bitume ! Nous voila servi. Le revêtement est niquel ! Nous nous engageons depuis Bassine dans une montée qui nous fait rentrer dans le Jura Vaudois. Ça se corse un peu mais ça reste sous les 10%. On arrive au CP 2, au cœur du massif. La plateau est herbeux. Des petits murets de pierre séparent les différents espaces de pâturages. Cette petite route est magnifique. J’ai envie de m’arrêter et de me rouler dans l’herbe !

On tourne à droite et reprenons une grosse route pour repasser côté Lac Léman. D’en haut, nous avons une vue splendide sur le lac Léman et le massif Alpin en arrière plan. Splendide. La descente est rectiligne, avec un bitume incroyablement lisse. Ça glisse ! Belle sensation de vitesse. On approche les 26 km/h de moyenne sur les 4 premières heures. On va sans doute un peu vite..

Nous amorçons une phase de transition pour rejoindre le parc naturel du Jorat au-dessus de Lausanne. J’avais traversé cette plaine l’année dernière avec Jérémy au cours de notre diagonale PS. Nous étions face au vent, avec des températures proches de 0°C (le 22/04/2024). Quel contraste avec les températures proches de 30°C ce 1er mai. Nous avançons bien, nous sommes très enthousiastes.

Nous arrivons au CP 4, au zoo de Servion, il commence à faire sérieusement chaud. Je remets une couche de crême solaire. Cette transition est vallonnée mais rien de sérieux. Nous passons devant le château d’Oron. Nous faisons plusieurs pauses fontaines pour se rafraîchir.

Passé Chatel St Denis, nous entamons la partie finale de la trace du jour. Des bosses courtes et raides. Je commence à souffrir de la chaleur. Je crains d’avoir à nouveau un coup de chaud comme celui qui m’avait terrassé l’année dernière fin août dans les Alpes. L’écoeurement fait son apparition, je peine à m’alimenter, à boire.

Les 2 derniers km du col de Sonloup sont terribles. Supérieur à 10% dans cette chaleur, je pédale carré. Je ne peux plus suivre Elodie qui prend quelques mètres d’avance. Bientôt, je ne l'aperçois plus. On se retrouve en haut où se trouve une fontaine ! Ouf ! CP5.

La descente est très sinueuse, nous croisons un tram qui monte au col ..

Sans répit, nous abordons le dernier col de la journée. Celui-ci est ombragé mais la route est défoncée. Nous atteignons l’auberge de Sonchaux (CP 6). La vue sur le lac Léman est splendide.

En descendant, nous faisons halte dans un coop. Ma carte bancaire ne marche pas. Heureusement, Elodie prend en charge mes frais. Nous atteignons St Gingolph où se trouve notre airbnb. Une bien drôle surprise nous attend. Mona notre hôte pensait que nous arriverions le lendemain. Elle a accepté qu’un locataire reste une nuit supplémentaire. A notre arrivée, il se trouvait là. Mona, désolée, a fini par le chasser ! Le pauvre… En attendant, nous cherchons (Enfin Elodie surtout) un petit coin pour aller se baigner dans le lac ! L'eau est turquoise, c'est splendide.

Jour 2 : St Gingolph / Seyssel - 275 km / 6100 D+

Ce matin, le réveil sonne à 4h. Départ à 4h50. C’est la seule heure où nous roulons de nuit. Nous repassons côté suisse. Les 20 premiers km sont plats. Nous rejoignons Monthey avant de commencer l’ascension vers le Pas de Morgins. La montée est plutôt régulière avec des % inférieurs à 8. Cela fait à peine 1h30 que l’on roule mais je commence déjà à m’alimenter. J’essaye de manger plus tôt pour éviter la fringale qui finit toujours par me rattraper.

En haut, nous repassons côté Français. Le poste de douane est riquiqui et encore bien endormi. CP7.

S'ensuit une vingtaine de km de descente dans la vallée d’Abondance, j’aurais bien aimé y passer un peu plus tard pour m'arrêter prendre un bout de fromage. Tant pis, j’y repasserai plus tard. La vallée est encore très ombragée et humide. Il fait très froid. Nous sommes en court et nous avons hâte de retrouver quelques % positifs pour nous réchauffer. Ce qui est bien sur cette SR, c’est qu’on a pas froid longtemps. 402 m de d+ avec le col du Corbier en guise de bouillotte ! Rien de très difficile.

Nous attaquons le col de l’Encrenaz sur une route très passante. Nous devons tourner à droite sur la petite route menant au col mais celle-ci est entièrement ensevelie par un gros éboulement. Un petit détour d’1 ou 2 km nous permet de la récupérer un peu plus. A nouveau l’Encrenaz passe bien. CP8

Il est suivi par le col de la Ramaz. La montée commence par une portion très raide puis devient moins compliquée sur la fin. Arrivée au-dessus du Praz de Lys, le panorama devient splendide. Nous avons une vue dégagée sur les sommets environnants. Un moment de grâce, de pur émerveillement. Nous croisons un triathlète avec une roue lenticulaire se faisant filmer par un cameraman dans une camionnette. Quelle drôle de rencontre. Nous faisons le même sport, du vélo mais la pratique semble si différente ! En haut du col, il reste une congère. Je ne peux m’empêcher de monter dessus. Derrière se cache une petite retenue d’eau artificielle qui donne également un joli point de vue. CP9.

Nous entamons une longue descente qui nous mène au pied du col de la Colombière, le plus long de la journée. La descente n’est pas très bonne, de longues tranchées dans le bitume sont parallèles à la route. C’est très compliqué à descendre. Nous nous faisons surprendre par un petit saut dans un virage. Clairement c’est dangereux. Au pied du col, quelques 1100m de dénivelé positif nous attendnte. J’enrage, un bruit strident a commencé dans la Ramaz. Il devient insupportable. Cela fait rigoler Elodie. Je m’arrête pour enlever / remettre mes sacoches. Je me rends alors compte que le bruit vient de la potence. Rien à faire, si ce n’est accepter la présence du bruit ..

Nous remontons plusieurs cyclistes qui se mettent dans notre roue. C’est drôle, nous avons presque 3000 de D+ dans les jambes déjà mais elles tournent bien. 2 cyclistes nous doublent, on les remonte puis prenons un relais appuyé. Ils nous quittent quelques virages plus loin. Bon clairement c’est bête, on se crame un peu (enfin moi oui, je ne parlerai pas à la place d’Elodie), mais c’est amusant.

Plus haut, nous sommes témoins d’une scène folle. Nous croisons un couple de cycliste dans la descente. La femme en tête passe, plus haut nous apercevons un vélo et un homme virevoltant dans les airs. Une chute impressionnante en direct. Le vélo fait plusieurs loopings avant de s’écraser sur la route dans un bruit fracassant. Le bonhomme est loin derrière. Je me crispe. La scène est horrible à voir. Je monte au niveau de l’homme à terre qui se relève. Miraculeusement, il n’a que des brûlures partout sur le corps, le maillot déchiré. Il ne semble pas être tombé sur la tête, il ne se tient pas la clavicule. Le vélo est en sale état, l’axe de la roue avant est cassé, le fourche carbone pliée, le pneu arrière crevé. La chute semble être d’origine mécanique, elle a eu lieu en ligne droite et sans aucun nid de poule sur la route. Il semble que la fourche ou l’axe de la roue avant ait cédé, expliquant que le cycliste ait fait un soleil. Le vélo en question est un origine axxome, soit le même que le mien … Bref cette scène me glace. L’homme est pris en charge par sa compagne, nous repartons.

Dans la suite de la montée, une grosse appréhension m’envahit. Et s’il m’arrivait la même chose d’autant plus que ce bruit dans la potence est assez inquiétant. Je psychote. Vivement la prochaine descente pour me rassurer. En haut du col, une auberge .. fermée. Plus de 3 500 m de dénivelé au compteur. CP10

Nous nous lançons dans la descente, et à la recherche de quoi manger. Au Grand Bornand toutes les boulangeries et supermarchés sont fermés. Normal, il est 13h30. Nous trouvons finalement une épicerie qui fait des sandwichs. Les gérants semblent épatés quand nous leur disons d'où nous venons et où nous dormons ce soir.. Je suis toujours gêné par cette situation et le qualificatif de “machine”, “exceptionnel” qui vient derrière. Je me sens au contraire tellement humain et normal à ce moment présent, juste à ma place, en faisant ce que j’aime.

Nous repartons, après une dizaine de km de descente, et un relais d’un cycliste isolé, nous attaquons le terrible col des Glières. Le début est facile (10%). Un panneau kilométrique 12% apparaît soudainement. La moyenne kilométrique ne sera jamais inférieure jusqu’à la piste gravel. Il fait super chaud. Je me liquéfie sur le vélo. Heureusement, un peu d’ombre nous protège par moment. Il y a plein de virages très serrés. Ma chaussure touche ma roue avant, je manque de tomber à plusieurs reprises, je prends le maximum de largeur pour virer à très faible allure. Elodie est loin devant. Elle est épatante sur ces ratio élevés. Nous nous retrouvons au niveau du début de la piste gravel. Je jubile, enfin du gravel ! Ça manquait un peu. Ça fait un peu mercreride ! (petite dédicace à ce ride Strasbourgeois bien sympathique et qui ne peut se passer d’ajouter quelques portions de gravel sur les traces proposées). CP11

C’est la dernière ascension de col de la journée, restent 90 km, 1500 m de D+ avec du plus roulant, moins vertigineux. Cette transition est moins belle même si elle reste bucolique. Dans un long faux plat montant, nous croisons un jeune enfant sur un vélo de route taille adulte accompagnée d’une femme sur un e-bike. Il avance super bien, on peine à le reprendre et à le dépasser. Je crois que j’aurais bien aimé débuter le vélo à son âge.

Nous arrivons au pied de la dernière difficulté de la journée, le col des pitons CPXX. L’ascension est assez raide à son pied, beaucoup trop roulante sur la fin. En haut, encore une belle vue sur la chaîne alpine qui s’est bien éloignée depuis le matin. Un touriste cyclo anglais est au panneau du col. Je le prends en photo, il nous prend également. Il me demande la route pour Genève. Je lui dis que c’est super loin et que je ne la connais pas. Je check google map. En fait, nous sommes qu’à quelques km de Genève. Incroyable. Épaté par cette perte totale de repère. Encore une quarantaine de km et nous aurons fini pour cette grosse étape. CP12.

La fin est pénible. La descente est parsemée de nombreux croisements empêchant de prendre de la vitesse. Plusieurs coup de cul sont encore sur notre chemin. Je rentre clairement dans le mode endurance / resilience, on fait fit de la fatigue, des gènes multiples. J’ai les mains très douloureuses, une sorte de cloque s’est formée sur la main gauche. J’ai le pied droit en feu. Mais nous progressons, je sais que ces douleurs sont habituelles, elles passent dès la descente du vélo. Nous recherchons un supermarché. Google ne nous est pas très utile. Il nous trompe à plusieurs reprises.

Finalement nous trouvons un carrefour à Seyssel alors que google nous indiquait qu’il s’agissait d’un service traiteur. Nous atteignons le bnb vers 19h30. Notre hôte est sympathique, il quitte la réunion de son club de motards pour venir nous ouvrir. Il semble partager une passion commune pour les escapades au long court. Dans son garage, 2 motos, plusieurs kayaks, un parapente. Je me sens à ma place. La maison est rustique mais confortable.

Je m’intéresse au compagnon d’Elodie qui était le même jour aligné sur The Traka à Gérone, un 360 km gravel. Il fait dans les 80e dans une course sacrément relevée. Un grand grand bravo à lui. J’ai le souvenir de lui me dépassant l’année dernière dans la Schlucht pendant UBF Vosges. A croire qu’il avait un moteur dans son vélo.

Jour 3 : Seyssel / Valserhône - 149 km / 4000 D+

3e et dernière étape de cette SR. La trace du jour est particulièrement dure. Le ratio d+/km est le plus élevé des 3 journées. Avec cette météo incertaine, je m’attend à être dans le dur. Le point d’orgue de cette journée est le grand Colombier 17km et 1250m de D+.

Nous partons à 6h pour l’ouverture de la première boulangerie de Seyssel. Il se met à pleuvoir quand nous sortons du garage. En quelques centaines de mètres, nous sommes trempés. Heureusement, j’ai ma veste de pluie. Elodie a un simple coupe vent sans manche. Nous mangeons quelques viennoiseries devant la boulangerie en regardant la pluie tomber. Une couverture nuageuse sous forme de coton nappe les flancs de vallée. Je trouve ça magnifique. J’aime cette météo humide ! La pluie s’estompe, nous partons vers 6h40 après avoir pas mal trainé.

Nous avons quelques 300 m de D+ avant de rejoindre la trace. Sans m’en rendre compte, je prends quelques dizaines de mètres d’avance sur une route très roulante. Elodie semble un peu moins bien aujourd’hui, on s’attend et on repart.

Nous nous élançons sous la pluie dans une descente sur de petites routes. Juste avant une ferme, nous sommes éclaboussés par ce qui semble bien être de la bouse de vache ! Ça commence bien !

Nous commençons l’ascension du col du Clergeon. Le début de l’ascension est particulièrement raide 4-5 km entre 8 et 10%. La fin, en faux plat montant. CP13.

La descente qui suit est étroite, sinueuse, trompeuse avec ses changements de revêtement, et rendue glissante par la pluie… Aucun plaisir. Malgré tout, il faut la descendre, être vigilant, ne pas aller à la faute. Je trouve ça épuisant mentalement, bien plus que de grimper. En bas, j’ai super froid. Elodie ne s’en plaint pas alors qu’elle est moins vêtue que moi.

Nous arrivons vite à Culoz et entamons juste derrière le stade Christophe Lemaître, l’ascension du Grand Colombier. Sur des panneaux nous apprenons que l’ascension est fermée à la circulation automobile toutes les 2 semaines de juin à septembre ! Vraiment top ! Les vosgiens devraient s’en inspirer !

L’ascension est longue, parfois raide, mais globalement pas si dure en raison des nombreux replats qui permettent de baisser en intensité. A 4km du sommet, 3 cyclistes étrangers en S-works se mettent en route après avoir laissé leur camionnette. Ils ne feront que 4/17 km de l’ascension mais pourront dire qu’ils ont atteint le col du Grand Colombier. En haut, un photographe nous attend. Il accepte de nous prendre en photo devant la statue du Col. Il ne fait pas chaud, on ne s’attarde pas. Nous faisons une pause technique dans la descente. J’entend ENCORE un nouveau bruit, un pschitt sort de mon pneu avant.. un petit caillou y est inséré. Je l’enlève. Je teste la pression, ça semble aller. On repart. Descente humide, sinueuse et désagréable. En bas nous avons 85 km, 2400 de D+, ratio de malade …

S’ensuit le col de Lebe. Je suis dans la roue d’Elodie, je ne suis pas bien, fatigué. J’ai à nouveau mal partout. En haut du col de la Lèbe, je pensais qu’il fallait prendre une photo, en fait c’est le col suivant. En repartant, je me rends compte que mon pneu avant est vraiment mou ! CREVAISON (Vite le formulaire ! … ). Mince, j’aime pas réparer, je reste traumatisé par de nombreuses fois où j’ai eu du mal à remonter le pneu dans la jante. Je découvre que j’ai une CAA rose en latex dans mon pneu, c’est hyper fragile comme matériel .. Bon c’est du matéril de première monte. Il faudra que je change la CAA arrière. Je mets une CAA D4 bien épaisse (et lourde). Je remonte sans pépin mes GP 5000 pourtant raide comme la justice. Même pas besoin de démonte pneu. Je crois qu’intérieurement ce fut le meilleur moment de cette SR !! La pause me fait beaucoup de bien !

Ca repart vers le dernier CP de la SR, le petit col du Cuvillat (CP15), ou nous croisons de nombreux chevreuils. Nous avons ensuite une dizaine de km de route sur un plateau de la montée / descente bien casse patte en cette fin de rando puis une longue descente vers Valserhône. Dernière photo CP16 au panneau ! C’est fini ! Bizarre de finir sur cette route très passante est dangereuse. J’ai juste envie de fuir l’endroit au plus vite. Il nous reste une dizaine de km et 250 d+ pour rejoindre la voiture. Nous y arrivons vers 14h15 sous le soleil.

Conclusion :

J’avais beaucoup d’attente sur cette SR, je l’imaginais redoutable. C’est la première rando que je fais avec un tel ratio dénivelé / disttance. Finalement c’est bien passé, en roulant assez fort mais pas trop. Les km hivernaux et longues séances au seuil ont semblé être efficaces.

L’axxome GTR d’origine est incroyable (excepté ces bruits horribles !!). Il est très confortable, bien plus que mon vieux cube. Très très satisfait de cet achat !

J’ai pris trop d’équipement, la doudoune, le cuissard de rechange, le maillot manche longue, la frontale étaient superflus. J’ai eu assez mal aux fesses lors des 2 derniers mois d'entraînement. Mon cuissard fétiche Albion semble trop usé. Je suis parti sans repère avec le cuissard qui m’allait le mieux testé seulement sur des sorties inférieures à 100 km. Un cuissard "poli" de club à 40€ et déjà vieux de 3-4 ans. Choix payant, mes fesses sortent de cette rando plutôt préservée ! (il m’avait fallu presque 10 jours pour remonter sur une selle sans douleur après la In Vino Veritas l’année dernière, j’avais des cloques à vif sur les 2 fesses)

J'ai très envie d’aller explorer les autres SR. Rendez-vous certainement dès cet été sur la Vosgienne Baridur. Si quelqu’un a lu ce CR jusqu’au bout (bravo à lui/elle), qu’il/elle n’hésite pas à me contacter pour partager cette prochaine aventure !

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